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Saint Martin, apôtre de la Gaule et évêque de Tours ( 317-397)


C’est à partir des textes de Sulpice Sévère, contemporain de saint Martin, ainsi que d’autres historiens, comme Grégoire de Tours, plus tard, que nous connaissons une partie de sa vie. Grand voyageur tout au long de sa vie, Martin naquit en 316 en Pannonie, l’actuelle Hongrie, de parents païens. Élevé à Pavie, en Italie, où son père était militaire, il fut enrôlé dans l’armée romaine à quinze ans, et parcourut une grande partie de l’Empire romain d’Occident. En 337, en garnison à Amiens, en Gaule, il partagea la moitié de son manteau pour la donner à un pauvre mourant de froid. Il eut alors la révélation de la foi et se convertit au christianisme. En 356, il quitta l’armée à Worms, en Germanie. Il se mit alors au service de saint Hilaire, évêque de Poitiers, qui le forma. Parti retrouver ses parents en Pannonie, il convertit sa mère. Il s’installa ensuite à Milan, en Italie, pour essayer de retrouver Hilaire, alors en exil. Chassé de Milan, il partit s’isoler pour un temps sur l’île de Gallinaria, sur la côte ligure. Puis, il revint en France pour rejoindre saint Hilaire; sur les conseils de celui-ci, Martin s’installa comme ermite près de Poitiers, et fonda le monastère de Ligugé, premier Monastère d’Occident. Enlevé par les Tourangeaux qui voulaient en faire leur évêque, Martin fut élu évêque de Tours le 4 Juillet 371. Il créa le monastère de Marmoutier, près de Tours, et fonda les premières églises rurales de la Gaule, tout en sillonnant une partie de l’Europe : Allemagne, Luxembourg, Suisse, Espagne…
Saint Martin mourut le 8 novembre 397 à Candes-Saint-Martin et fut enterré le 11 novembre à Tours. Son souvenir est inscrit dans toute l’Europe depuis dix-sept siècles. C’est en 2016 que sera célébré le 1700ème anniversaire de sa naissance.
(source : http://www.saintmartindetours.eu/ ) 

Eglise St Martin (A partir du XI et XVème siècle)


L'église conserve sa nef et sa tour-clocher d'architecture romane. Deux chapelles, construites par la suite, donnent à l'édifice sa disposition actuelle en croix latine. L'une est éclairée par une grande baie de style gothique flamboyant, l'autre par une fenêtre en plein cintre.

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Le maître-autel est posé en 1746 par les soins du curé Antoine Mabille. Une croix en bois du XVIeme siècle domine l'ensemble de l'église.

Vue du coeur de l'église

 

Les statues de Saint Martin et de Saint Sébastien ornaient l'entrée du chœur.

ST MARTIN

Représenté avec les symboles de l'évèque :
- La mitre
-La crosse

Le livre qu'il porte dans sa main droite n'est pas la bible mais un livre d'éxorcisme (St Martin refusa d'être ordonné diacre par St Hilaire de Poitiers mais fut ordonné exorciste).

St Joseph :
il porte l'enfant Jésus

Deux retables en tuffeau du XVIIeme siècle sont également à découvrir.

Le baptistère (les fonts baptismaux) (XVIIème siecle)


Les fonts baptismaux sont au centre d'un ensemble constitué par la Sainte Vierge entourée d'un ange gardien et de saint Jean Baptiste. Au-dessus, une colombe d'or jaillissent des rayons dorés symbolise le Saint-Esprit. Une balustrade, dont les balustres sont en bois tourné, isole les fonts baptismaux du reste de l'église.

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L'ascension (1860)


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Ce groupe est placé dans une niche située derrière le maître-autel par l'abbé Duchemin pour éclairer le groupe sculpté de l'Ascension.

Le Groupe de l’Ascension dans l'église de La Chapelle Craonnaise est une création de l' Abbé DUCHEMIN. Il fut mis en place le 1er Novembre 1860

 

Pour placer cette scène (l'Ascension), la grande baie qui fermait l’abside a été supprimée. Un confort en pierres du pays et une tourelle en tuffeau surmontée d’une verrière sont construites, ce qui dépare extérieurement le chevet de l’Eglise.

Le Groupe en plâtre se compose du Christ et de cinq personnages qui montrent tous leur émerveillement d’une manière différente. L’un deux est appuyé sur une sorte de borne sur laquelle sont écrits en grosses lettres les premiers mots de l'Evangile selon Saint Jean.

IN PRINCIPIO ERAT VERBUM

La main d’un des personnages a été brisée. Les statues sont en bon état malgré les infiltrations et la chute du crépi de la tourelle.

Une gloire a été posée au dessus du groupe en 1862

Primitivement l’embrase était encadrée par des pampres qui ont été supprimés en 1943.

 

 

Une statue de N.D. de Pontmain qui fut posée dans une niche du contrefort le 23 Juillet 1911 en remplacement d’une autre qui avait été brisée le 26 Juin par des ouvriers travaillant sur la voie ferrée.

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Une restauration du puit de lumière a lieu en 1998.

 

Les sépultures dans l'église


Les églises ont servi de lieu de sépulture jusqu'à la fin du XVIII ème siècle. Le roi Louis XVI interdira cette pratique le 10 mars 1776 pour des raisons de « salubrité de l'air » (les fidèles devaient en effet supporter les émanations putrides, car les corps étaient ensevelis à faible profondeur sous les dalles de l'église) et « nulle personne ne pourra être enterrée dans les églises à l'exception des archevêques, évêques, curés».

Benjamin Francois ANGER

Ancien curé de la paroisse, décédé en 1822 à l'age de 75 ans

La translation des ses restes au monument des curés dans le cimetière a eu lieu le 1er Octobre 1863.

Antoine MABILLE
Curé de la paroisse